Fidèle à sa réputation de désintéressement, Louis Gallois part sans prime, ni retraite chapeau. Le patron d'EADS, qui reversait une partie de son salaire à des oeuvres caritatives, a même refusé une prime de nonconcurrence de 495.000 euros. « A soixante-huit ans, il y a peu de chance qu'on me...
Les trains qui arrivent à l'heure ne font jamais la une des journaux. Louis Gallois, lorsqu'il a sauté du marchepied de la SNCF pour entrer dans le cockpit d'EADS en juillet 2006, était bien placé pour le savoir. La litanie des délais de l'A380, l'avanie du contrat mal ficelé de l'avion militaire...
Un pays dirigé par un président « normal » mérite que la plus stratégique de toutes ses entreprises soit une entreprise « normale ». A l'heure où Louis Gallois cède les commandes du groupe EADS à Tom Enders, on ne peut que se féliciter du chemin parcouru. Ce géant européen de l'aéronautique, cette...
Nommé en 2007, en pleine crise franco-allemande, le président exécutif sortant a ramené la paix en interne. Les résultats financiers sont bons, même s'ils restent inférieurs à ceux de Boeing. Mais la diversification en dehors d'Airbus reste à faire, et l'entreprise n'est pas encore assez intégrée.
Paris et Berlin n'ont pas bouclé la révision du pacte d'actionnaires. Le but poursuivi : moins dépendre de Daimler et de Lagardère pour défendre leurs intérêts.
Nommé en 2007 en pleine crise franco-allemande, Louis Gallois cède la présidence exécutive aujourd'hui au patron d'Airbus, Tom Enders. Ce dernier se retrouve à la tête d'un groupe pacifié, financièrement sain, mais dont il doit parachever l'intégration. Autre priorité : les Etats-Unis.
dexia. Le fonds européen Permira serait, selon l'agence Reuters, sur les rangs pour reprendre Dexia Asset Management, mis en vente par le groupe franco-belge, aux côtés notamment des américains Affiliated Management Group, Federated Investors, New York Life Insurance et de l'australien...
Les montants déposés sur les comptes à vue par les ménages français étaient en forte croissance en avril, témoignant indirectement de leur confiance dans le système bancaire. Selon la Banque de France, si le taux de croissance des dépôts à vue tous acteurs confondus est en léger ralentissement en...
L'éclatement de la zone euro « n'est pas notre scénario central », a martelé hier Henri de Castries, le PDG d'AXA, lors d'une rencontre avec la presse. L'assureur indique qu'il serait dans tous les cas capable de surmonter un tel événement. « Nous serions sévèrement touchés, mais pas morts »,...